L’équipe de recherche AIRIN
Le projet AIRIN est actuellement achevé dans sa forme actuelle, avec l’arrêt en mars 2016 du financement par le programme PRIMEQUAL / ADEME /Ministère de l’Environnement.
Le travail scientifique des membres de l’équipe se poursuit néanmoins autour de projets associés (ouvrage collectif en cours de production ; mise à jour du site airin.fr et diffusion des résultats ; développements de programmes de recherche).
Jean-Pierre Le Bourhis (coordinateur du projet) est chargé de recherche au CNRS depuis 2006 et enseigne l’analyse des politiques publiques, notamment dans les secteurs de l’environnement et du « développement durable ». Rattaché initialement au CURAPP -ESS, il est depuis le 1er septembre 2016 membre de ARENES (UMR 6051, EHESP / Science Po Rennes / Université Rennes 1 l’Université de Picardie.
Détenteur d’un doctorat en sciences politiques (Université de Paris I-Sorbonne), il a suivi en parallèle un cursus en sociologie des sciences et des techniques (École nationale supérieure des mines – Paris). Il a étudié durant sa thèse l’élaboration et la mise en œuvre de la politique de l’eau en France et a coordonné par la suite plusieurs projets de recherche sur la mise en œuvre des politiques de prévention du risque inondation, la participation du public dans la gestion territoriale de l’eau, les acteurs territoriaux des politiques environnementales. Il a également participé à des recherches internationales sur les politiques environnementales en Angleterre, Allemagne et aux États-Unis. Ses recherches portent actuellement sur le rôle des systèmes d’information et des connaissances technico-scientifiques, dans la mise en œuvre des politiques publiques (santé environnement, eau, énergie et risques).
Renaud Crespin est chargé de recherche CNRS 1ère classe. Après avoir été en poste au CRAPE (UMR 6051, Rennes 1- IEP Rennes-EHESP), il est membre aujourd’hui du CSO (Sciences Po Paris). Il enseigne la sociologie des risques et des crises sanitaires (IEP de Rennes, ENA-formation). Il est membre du conseil scientifique de son laboratoire et co-responsable de l’équipe 1 de son laboratoire GOST (Gouvernance, Santé et territoire). Après un cursus de droit et de science politique, il a soutenu sa thèse en 2003 à l’Université Paris-I. Sa recherche doctorale, financée par une bourse de l’Agence nationale de recherche sur le SIDA (ANRS), a porté sur la comparaison internationale des processus d’appropriation sociale et de régulation publique des tests de dépistage du VIH (France, Etats-Unis, Canada, Pays-Bas) à partir de l’étude du déploiement et des usages générés par ces instruments dans plusieurs sphères d’activités (Institutions carcérales, Entreprises, Recherche épidémiologique et Assurances) comme outils de gestion et de prévention de dangers épidémiques.
Benjamin Ferron est Maître de Conférence, au CEDITEC – Université Paris 12, après avoir été post-doctorant sur le projet AIRIN (rattaché au CRAPE / Rennes, CNRS). Il enseigne la sociologie politique, en particulier la question de la « construction des problèmes publics » (mouvements sociaux, médias d’information, politiques publiques), ainsi que les relations internationales, dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur (SciencesPo Rennes, Faculté de droit et de science politique de Rennes, ESA d’Angers). Détenteur d’un doctorat en sciences politiques (Université de Rennes 1, 2012), il s’intéresse principalement à trois phénomènes : la circulation internationales des biens symboliques, la médiatisation des conflits politiques et la transnationalisation de mouvements sociaux contemporains. Sa thèse, réalisée sous la direction d’Erik Neveu, portait sur une comparaison internationale des répertoires médiatiques de deux réseaux transnationaux de militants affiliés à la mouvance « altermondialiste » : le réseau néozapatiste (Mexique-Chiapas) et le réseau anti-occupation (Israël/Palestine). Il a également participé à plusieurs programmes de recherche français, européens ou internationaux portant sur la précarité des journalistes de presse, la médiatisation des politiques publiques ou les réseaux transnationaux de « médias alternatifs ».
Florence Jamay est maître de conférences en droit public à la Faculté de droit et de science politique d’Amiens. Elle enseigne le droit de l’environnement, le droit des risques sanitaires liés à l’environnement et la responsabilité hospitalière. Elle est membre du CURAPP-ESS (UMR CNRS) et co-responsable de l’axe 1 « Action publique ». Elle est responsable du Master Expertise foncière de la Faculté de droit et de science politique d’Amiens, chargée de la mobilité internationale et élue au conseil de gestion de la Faculté.
Après des études de droit public et un DEA de droit de l’environnement à l’Université Paris I, elle a soutenu, en 1998, une thèse consacrée au droit à l’information : un principe général du droit de l’environnement à l’Université Paris I. Elle a participé à plusieurs projets de recherches dans le cadre du GIP droit et justice sur les polices et justices de l’environnement en Picardie et sur la qualité de la règle de droit, dans le cadre de projets régionaux, sur les acteurs et réseaux territoriaux de l’environnement en région et dans le cadre d’ANR concernant un projet de dictionnaire légal des codes de droit français (DICODEX). Elle travaille actuellement sur le droit à l’information et à la participation du public en tant que principes structurants du droit de l’environnement et sur les instruments du droit de l’environnement tels que les agendas 21 et les polices de l’environnement.
Sylvie Ollitrault est Directrice de de recherche au CNRS au CRAPE-ARENES (UMR 6051). Elle a obtenu un doctorat en science politique à Rennes en 1996. Elle a séjourné à Oxford puis à Kent University (programme Marie Curie, Union européenne). Ses domaines de compétences relèvent de la sociologie de l’engagement, des mobilisations et son terrain est celui des mouvements écologistes, des mobilisations environnementales depuis plus de vingt ans. Elle a participé à de nombreux programmes de recherche financés par le Ministère de l’environnement, de l’écologie ou encore l’ANSES. Elle a intégré des réseaux de recherche tant nationaux comme le réseau Développement durable et Territoires (Lille) qu’internationaux (membre du Standing group de l’ECPR : « Green politics »). Elle travaille les questions de protestations, les usages militants de l’expertise et s’intéresse aux effets concrets de la transnationalisation sur les représentations et les pratiques des individus. Elle s’oriente de plus en plus vers les questions de l’appropriation profane des sciences.
Elle a obtenu son habilitation à diriger les recherches sur les questions d’espaces des mobilisations en novembre 2012. Ses publications principales ont trait principalement aux questions d’environnement soit dans les revues à comité de lecture (Politix, Réseaux, Revue Française de Science Politique) soit par des ouvrages Militer pour la planète, Presses Universitaires de Rennes, 2008, (avec Yves Bonny, Régis Keerle,Yvon Le Caro) Espaces de vie, espaces enjeux, entre Espaces de vie, espaces enjeux, Entre investissements ordinaires et mobilisations politiques, Presses Universitaires de Rennes, 2012 ou encore (avec Graeme Hayes), La désobéissance civile, Contester, Presses de Sciences Po, 2012. Elle participe au pôle santé sur le volet santé environnementale de la Maison des Sciences Humaines de Bretagne. Elle préside le GIS Institut des Amériques Rennes et enseigne à Rennes à Sciences Po Rennes, Faculté de droit et de science politique, Ecole Supérieure de Chimie et à l’université de Rennes 2.
Chercheurs associés temporairement au projet
Renaud HOURCADE, ingénieur de recherche, CURAPP-ESS, dans le cadre d’un post-doctorat (2014-2015), actuellement Chargé de recherche CNRS à ARENES (UMR 6051), Rennes.
Chloé Vlassopoulou, maître de conférences à l’Université de Picardie, CURAPP-ESS (membre participant en 2012-2013)